Suite les origines de la psychanalyse Jungienne

Dans l’article précédent, nous avons tenté d’expliquer comment Carl Gustav Jung a retranscrit son expérience intérieure qui par la suite deviendra la psychanalyse Jungienne. Voyons ensemble la suite de son parcours.

Chez Freud bien que l’inconscient apparaît, au moins métaphoriquement, comme sujet agissant, il n’est essentiellement que le réceptacle de ces contenus oubliées et refoulées et n’a de valeur pratique qu’en fonction d’eux. Selon cette manière de voir, il est par suite de caractère exclusivement personnel, bien que Freud ait déjà clairement discerné le mode de pensée archaïque et mythologique de l’inconscient. 

Une couche superficielle de l’inconscient est sans aucun doute personnelle. On l’appelle donc « inconscient personnel ». Mais celui-ci repose sur une autre couche plus profonde qui ne provient pas d’expérience ou d’acquisitions personnelles, mais qui est innées. 

Cette couche plus profonde Jung va la désigner par « inconscient collectif ». 

Hors pour Jung on ne reconnaît l’existence psychique que par la présence de contenus susceptibles de devenir conscient, nous ne pouvons parler d’un inconscient que si nous pouvons prouver l’existence de ses contenus. Les contenus de l’inconscient personnel sont surtout ce que l’on appelle les complexes à tonalité affective, qui constituent l’intimité personnelle de la vie psychique. Par contre les contenus de l’inconscient collectif sont les « archétypes ».

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